D'une pierre deux coups

Je tiens l’occasion. Il ne m’a pas fallut attendre longtemps et d’une pierre deux coups : de un j’ai de quoi écrire et de deux j’ai une excuse pour couvrir le fait que je n’ai rien écrit hier ! Nous nous sommes fâchés, elle m’a engueulé et moi, blessé, j’ai passé la soirée à boire du vin et jouer au jeu électronique.
J’étais à la maison quand elle m’a appelé, en début d’après-midi, pour me demander d’amener une pomme au salon de coiffure. Elle avait faim ou plutôt elle s’emmerdait à mourir. Le temps était beau, c’est les vacances pas de raison de ne pas faire un tour en vélo et de lui apporter une pomme ; un mari sympa, j’avais lavé ses culottes et était de bonne humeur. Je suis resté un moment avec elles au salon. Conversation féminine à ras des pâquerettes, passons. Par chance je ne peux rester longtemps, je fais fuir le client et puis j’avais à discuter affaire dans un bar. Je sortis du bar à quatre heures et en attendant l’heure du souper où je peux la retrouver, je suis allé dans un café Internet. Ecouteur sur les oreilles je n’ai pas entendu son premier appel et s’en était fait. Deuxième appel, insultes. T’es dans ce bar à boire du vin conard ! 
Tout ça parce que j’ai accepté de lui amené une pomme. De retour au salon elle essaie de réparer la situation en souriant, elle voudrait que je m’assied sur ses jambes comme un beau bambin. Ca va pas non ? Je ne veux pas rester. Tu vas où ? Je vais t’acheter des pommes. Histoire de me calmer un peu. Je lui en ramène trois kilos et rentre à la maison le cœur gros, incompris.